Les bénévoles de St Vincent-de-Paul dans le Fléronnais
Soyons heureux que le service de la solidarité soit celui qui réunit le plus de volontaires dans notre Unité Pastorale. Que ce soit pour acheminer des vivres, des vêtements, des meubles, les trier, les distribuer, aider aux démarches administratives, réparer des jouets ou écouter avec sympathie celui qui n'en peut plus, il y a de la place pour tout le monde !
Les membres de la Conférence de Saint-Vincent de Paul sont une quarantaine à se dévouer chaque semaine pour aider 130 familles de Fléron et Soumagne (2/3 pour Fléron)
Ils doivent acheter, rassembler, trier, stocker, puis installer les produits à proposer aux familles qui comptent sur eux. Elles viennent tous les 15 jours en alternance, ce qui fait quand même 65 familles - où vivent environ 200 personnes - à accueillir chaque semaine. Ce qui nous a surpris, c'est le fait que les familles qui reçoivent un certain nombre de points suivant leur composition, peuvent choisir dans une liste ce qu'elles emporteront. On est loin des colis tout faits dont on retrouvait parfois une partie du contenu dans les rigoles ! Est-il nécessaire de vous préciser ce que cela représente comme travail ? Les « 40 donneurs » ne se contentent pas de cela, ils organisent aussi une marche Adeps et un souper avec tombola pour récolter des fonds qui s'ajoutent aux aides reçues entre autres du Rotary de Fléron. La Conférence ne reçoit aucun subside.
La Saint-Nicolas. C'est LA journée de l'année qu'ils sont d'ailleurs déjà en train de préparer. Il ne s'agit plus ici de nourriture, mais de jouets qui leur arrivent d'un peu partout offerts par des parents contents de voir servir à nouveau les jouets de leurs enfants. Certains sont hélas défraîchis, incomplets, en panne, ... C'est ici qu'intervient une abeille ouvrière de la ruche qui, modeste, n'a pas tenu à figurer sur la photo de groupe. Elle rafraîchit, contacte le fabriquant pour obtenir la pièce manquante (quand son mari bricoleur ne sait pas la fabriquer) et refile à une autre abeille qui s'y connaît en électronique, le jouet en panne. Au jour dit, les poupées reçues nues ont été habillées, certaines sont dans un berceau comme neuf, les jeux de société, avec leurs pions au complet, sont dans des boîtes habillées de joli papier. Et, en attendant, tout cela est stocké avec la machine à coudre et les jouets incomplets qui serviront peut-être à compléter un nouvel arrivant, dans les garages de la maison. Les voitures, elles, logent dehors ! A l'approche de la fête du Grand Saint commence le travail administratif : les parents d'enfants jusqu'à 12 ans sont interrogés sur les besoins et les désirs de leurs enfants et des colis à leur nom sont préparés et disposés sur des chaises autour de la salle Batifix. Une véritable ruche, on vous dit, qui s'agite pendant que les parents font déjà la file à l'entrée de la salle. Déjà, des idées sont émises pour l'année prochaine, une dame propose d'amener des sachets de bonbons reçus de Colruyt, Galler et Trendy food et une autre envisage de constituer une équipe qui fabriquerait des biscuits.
Ce que l'exemple peut faire !